Leilia Admin
Nombre de messages : 23 Age : 38 Date d'inscription : 14/02/2009
| Sujet: Leilia petite fleur Mar 3 Mar - 0:46 | |
| Bonsoir tout le monde **sort son discours ** Tout d'abord merci Bruce pour ton accueil, ensuite merci Itsuki chérie, ensuite ma maman sans qui je ne serai pas là aujourd'hui ** baff* oki j'arrête rhooooo Alors que dire, que dire .... ? Barbara, 22 ans, folle psychopathe, suicidaire, nan ça tout le monde le sait déja ... Bon un petit rp juste pour le plaisir ^^ ( nan, en fait je sais pas trop quoi dire xD ) - Citation :
- Une journée comme les autres, enfin presque, une jeune femme seule dans le cimetière, errant sans réel but, elle avait l’air d’une femme forte devant les autres, mais elle était si sensible et si faible. Personne ne connaissait sa vraie nature. Elle marchait seule dans à la nuit qui tombait peu à peu… En cette journée de mai, la jeune femme allait fêter son vingt-sixième anniversaire, et seule, une fois de plus, chaque année, à la même date, elle allait fleurir la tombe de son grand-père mort le jour de son anniversaire. Triste fête, non ? Il était mort seul, dans l’incendie de sa maison alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, un incendie volontaire, selon elle, mais elle avait préférait garder le silence, une fois de plus, un lourd passé, un lourd secret, qu’elle allait sûrement devoir dire sous peu… Elle avait vécue avec pour seuls souvenirs de lui des photos et des paroles de ces parents. Elle avait encore du mal à souvenir de sa façon d’être, son grand-père lui manquait beaucoup, parfois, elle se mettait à lui parler, seule dans sa maisonnette. Mais en ce jour, elle allait le voir, lui parler de sa vie, lui dire qu’elle vivait pas bien, et qu’elle déprimait beaucoup.. Et comme à chaque fois, il ne lui répondrait…. La jeune femme pouvait passer des heures devant la tombe de son grand-père, avec cette impression qu’il l’entend et qu’il lui souhaite un bon anniversaire. Etait-elle folle, non, sûrement pas, mais elle le sentait en elle, dans son cœur. Il lui donnait la force de continuer à vivre. Beaucoup penserait que tout cela est malsain, mais elle n'en avait que faire de tout cela, elle aimait sentir cette présence auprès d'elle... Et de toute façon personne ne savait pour son grand-père et sa façon de vivre...
La jeune femme arriva enfin devant la tombe de marbre blanc, couverte par endroit de mousses et de feuilles séchées. Elle commença par tout nettoyer, en silence, comme chaque année, et se mit à genoux devant la photo de son grand-père. Une larme commença à couler sur le visage blanc comme la neige de la jeune femme, elle fit rien pour l’enlever… Le vent faisait voler ses cheveux, elle commença alors à ressentir des sensations bizarres, jamais ressentis au parant, des changements en elle, quelque chose qui lui faisait très peur. Mais elle ne bougea pas, elle avait toujours les yeux fixés sur la photo jaunis de son grand-père. La jeune femme commença à sentir mal, la tête lui tournait de plus en plus, et sa vision se troublait de plus en plus, elle ne comprenait vraiment rien. Elle revoyait des images de son passé, le visage de son grand père se battant pour sa famille, sa vie, sa patrie, se battant aux coté de Lord Cuarry, tel un héros, un homme avec un grand cœur, pour qui tout était possible…. Mais hélas, trop proche du Lord, il avait du en payer le prix, sa vie. La vision se dissipa, la jeune femme ouvrit les yeux, elle tenait encore dans sa main la lettre, cette lettre qui allait la faire connaître de tous et toutes… Elle devait alors quitter ce lieux et partir, marcher pendant des heures et des jours, avec peu de nourritures, elle qui vivait seule aller devoir se retrouver entourée de plein de monde.
Un tour par chez elle, un sac avec trois ou quatre babioles, de l’eau et un peu de nourritures, et la voila partie, dans le vent, la nuit, venait de tomber, les loups sortaient alors de leur sommeil réparateur, une longue marche dans les bois se préparait, surveillant les moindre craquement de branches.. La lune, ronde et fertile éclairait les pas de la jeune femme, des pas rapides et surs, elle savait où elle allait, pas besoin de carte ou de boussole. Il devait être deux ou trois heures du matin, elle décida de se reposer un peu, assise sur une souche d’un arbre centenaire, un chêne sûrement ou un hêtre, il était trop tard pour discerner les deux…La gourde dans la main, un vieux bout de viandes dans l’autres, surveillant les bruts des animaux, quelques branches craquaient de ça de là, sans vraiment lui faire peur. Par moment,, la lune elle-même se voilait à cause de sombre nuages, signe de mauvais présage ? Peut être, mais personne ne pouvait le dire… Personne, vraiment ? La nuit passa sans trop de problème, juste un loup ou deux qui avaient essayé de passer à coté de la jeune femme, mais sans lui faire de mal, et elle arriva au petit matin, fatiguée de sa route, la taverne où elle devait se présenter était proche, un passage par la fontaine pour se nettoyer, et elle y arriva, elle poussa la porte.
Des hommes ivres morts dansaient sur les tables, des jeunes femmes à demi nues séduisaient tout le monde, quelle vision bizarre pour une jeune femme qui avait quasiment vécue seule, avec juste ses parents…Notre jeune femme se dirigea vers le bar, et se posa sur un tabouret, commanda un verre d’eau, un simple verre d’eau, et montra la lettre au tavernier… Elle se devait de se présenter…
Un peu de temps, quelques minutes, et elle se leva de son tabouret, pris une grande respiration et commença, tout aller sortir de sa bouche, rien n’avait été sur papier…
« Euh Bonjour, voila, euh, j’ai reçu la lettre de Lord Cuarry, et je me dois de me présenter à vous, je ne sais pas par quoi commencer, vous allez sûrement vous moquer de moi, mais peu importe, je sais bien que je suis une pauvre jeune femme, mais l’aventure ne le fait pas peur. Je vis peut être seule, loin de vous autres, fiers soldats, expert dans l’art de vous battre face à des monstres, mais moi, je vis entre les loups, et d’autres monstres, combien de fois ai-je faillit mourir, je ne le sais, mais le danger vit en moi comme je vis pour notre cité, pour Lord Cuarry. Mon grand père, un héros de ce monde a donné sa vie pour cet homme, et je suis la voix qu’il m’a tracé, oui bien sur, j’ai peur, peur de mourir, de ne plus voir ceux que j’aime, mais la magie est en moi, bonne magie, capable de renverser les monstres sur mon passage. »
La jeune femme fit une pause, le temps de prendre une gorgée d’un infâme breuvage qui se trouvait à coté d’elle, et reprit de plus belle.
« Oui, je suis un escrimeur, un escrimeur de feu, comme celui qui bout dans mes veines, j’ai passé toutes les épreuves de la vie, faillit mourir un nombre incalculable de fois, mais je suis encore là, plus forte que jamais, avec cette envie d’aider notre Lord, ne pas le décevoir… Mas je sais que beaucoup d’entre nous l’ont déçu, par leur traîtrise, leur manque de courage, leur lâcheté, en volant au plus pauvres, mentant, et en mettant en danger la vie de leur compagnons… Je ne suis pas naïve, ni une grande prêtresse, mais je sais que pour vivre nous devons nous battre ensemble, et non pas chacun de notre coté. Pourquoi devrions nous vivre en solitaire, et chacun de son coté, on y arrivera pas, regardes toi l’archer, au fond près du bar, que serais tu sans un escrimeur pour t’aider ? Un cadavre qui pourrirait dix pieds sous terre ou de la nourriture pour un loup, je me trompe ? Non, et vous le savez bien, je donnerai ma vie pour Lord, et tous ici aussi, mais ensemble nous avons plus de chance pour triompher. Certains font dire que je ne suis qu’une petite escrimeuse, trop sûre d’elle, et bien, ils n’ont pas tout à fait tort, je vis avec ce que mon grand père m’a appris lui-même, était un aide de camps de Lord Cuarry… »
Encore une pause, un peu plus longue, en se rappelant de son grand père, la jeune femme laissant couler quelques larmes sur son doux visages, elle baissa la tête, essuya les larmes du revers de la main, et repris une gorgée de cet infâme breuvage avant de reprendre une dernière fois, quelques phrases, des mots mis bout à bout, elle voulait les faire réagir, et savait que cela serait dur, des hommes, réagir aux propos d’une jeune femme ?
« Regardez vous, tous entrain de boire, venez dehors et regardez… La misère, les monstres qui tuent vos famille et vous ne faites rien, n’avez-vous pas honte, je suis là pour vous, un mage, peut être pas encore assez puissante, mais je sais me débrouiller, j’ai un beaucoup de gens mourir à l’orée des bois, fautes de tactiques, de techniques, je connais la forêt, ses piéges, et les lois des monstres, moi une aventurière ? Oui je le pense, fière et forte, un peu naïve, peut être aussi un peu petite, mais cela compte-t-il vraiment ? J’ai vingt deux ans, et pendant toutes ces années j’ai appris le maximum de chose, la vie dans les bois… »
Et la jeune femme, fière de sa présentation, elle pensait avoir tout dit, elle se retira vers le bar, monta sur le tabouret et regarda autour d’elle, personne ne bougeait, pourquoi ? Avait-il eut peur de quelque chose, n’en avait-elle pas assez dit ? Elle ne pouvait pas le dire. Un long silence s’installa dans la taverne, trop long, trop pesant pour la jeune femme qui sentait un mal de crâne…
La jeune femme, jeune fleur encore impuissante, sortit de la taverne, et se cogna dans une autre personne, fière, majestueuse. Il avait de la force dans son regard…. Il lui tendit une main, une poigne ferme et tendre à la fois. Il lui parla, une voix douce et mélodieuse, il pouvait l’aider...
« Je t’ai entendu, jeune demoiselle, je me présente Bruce Lee, chef d’une grande famille, des amis, des frères, des sœurs, nous n’avons pas le même sang, mais une même conviction, celle d’aider, la joie et la bonne humeur sont nos credo. Les Lotus Noire …. »
La jeune femme se sentait impressionnée par cette voix, et elle remarqua une autre jeune femme derrière Bruce, belle, elle l’avait déjà vu, il y avait de cela pas mal de temps, une autre fleur, devenue grande. Leilia souria doucement, toute timide….
« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous service, corps et âme. »
Et la chose fût faite la jeune femme trouva une famille, non bien plus encore, de vrais amis…. Les lotus ….
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